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EPR ses
dangers sa
rentabilité
En 2020 le cout de l'EPR de
Flamanville est estimé à plus de 19 Milliards d'Euros !!!
Médiapart Oct.2016 : Vers un nucléogate français ?
Les cuves de l'EPR et de 18 réacteurs en fonctionnement sont défectueuses
Voici en 2015
un article du journal Le Monde :
Vous pouvez
lire ci-dessous des dossiers de 2012 sur le projet EPR à Flamanville :
A trois ans d'intervalle le constat est grave, l'industrie du nucléaire
prouve par les fait qu'elle n'est :
- ni capable de maîtriser ses délais (11 ans au lieu de 5 ans annoncés
en 2005) !
- ni capable de maîtriser les couts du chantier (plus de 10 Milliards au
lieu de 3,3
Milliards
annoncés en 2005) !
- ni capable de maîtriser la qualité de la construction : les défaut de
fabrications et les pannes s'accumulent !
La comparaison avec la situation actuelle permet de comprendre qu'il
s'agit d'un échec annoncé !
Ceci tant au niveau financier que technique et humain, et au final
politique.
Les conditions de travail du chantier ne sont pas à la hauteur du niveau
de sécurité que doit posséder une centrale nucléaire !
Il est à remarquer que l'emploi massif de sous-traitance dans le
nucléaire en France fait augmenter le risque d'un accident grave en
France !
De plus, nous avons déjà frôlé la catastrophe en 1987 par manque d'eau
puis le gel du fleuve "La Loire" pour refroidir à la centrale de St Laurent
des Eaux.
C'est donc, si l'on continue dans cette voie, un risque d'accident
grave en France,
que nos ingénieurs des mines et nos politiciens continuent de faire
prendre à la population (sans lui demander son avis par ailleurs.) !
L'électricité nucléaire, c'est la plus chère qui
soit et la plus dangereuse qui soit !
Lisez le dossier général sur le
nucléaire
Conclusion :
- Il est grand temps d'arrêter cette industrie de la mort et d'attribuer
ces sommes considérables au développement de toutes les énergies
renouvelables !
- Et il faut s'y mettre dès maintenant avant l'épuisement de cette
énergie fossile qu'est l'Uranium !
- Et ceux qui nous promettent un grand avenir dans les surgénérateurs
pour réutiliser le combustible usagé nous mentent par omission !
Retraité puis conditionné à "La Hague" de nombreux futs de combustibles usagés
sont entreposés à l'air libre en Russie :
.
On espère les réutiliser dans les surgénérateurs. Cela permettrait de
déclarer cette énergie renouvelable ?
"Hypocrisie", cela fait 40 ans qu'il s'y emploient sans succès !
Les tokamaks n'ont fonctionné que quelques secondes seulement !
Cf. ASTRID à Marcoule aujourd'hui.
Sommaire :
1- Dossier
du journal "Le Monde" sur l'EPR
2-
Le groupe
italien Enel est sur le départ
3-
Une technologie de pointe et
des ambitions contrariées
4-
La position de "EELV"
sur le projet EPR
5-
EPR-Flamanville : EDF se voit ordonner
d'arrêter le chantier
6- Liens Internet
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1-
Voici le dossier du journal "Le Monde" sur le projet
EPR de
Flamanville
(5 Déc. 2012)
LA RENTABILITE DE L'EPR EN QUESTION
EDF a annonce un nouveau dérapage des coûts. La facture de
Flamanville a plus que doublé depuis 2005
La sanction ne s'est pas faite
attendre. L'action d'EDF était en baisse de 2,1%, mardi 4 décembre à 9 h
30, après l'annonce par l'entreprise publique, la veille au soir, d'un
nouveau dérapage massif du coût de son projet phare : la construction à
Flamanville (Manche) d'un premier EPR, cette génération de centrales
nucléaires censée remplacer à terme les réacteurs actuels.
A 13,99 euros, le titre de ce
qui fut la première capitalisation boursière de Paris frôle ainsi un
nouveau point bas. A son sommet, à la fin de 2007, l'action EDF était
montée à plus de 83 euros. Au siège du groupe, à Paris, certains tentent
de rester positifs: « C'est une valeur de fond de portefeuille » Une
valeur qui n'en finit pas de toucher le fond…
Même si les objectifs
financiers pour 2O12 et 2013 sont maintenus, les dernières nouvelles de
Flamanville ont de quoi donner des aigreurs aux actionnaires. Alors que
le chantier semblait enfin sous contrôle, EDF a annoncé lundi soir,
après la clôture de la Bourse, avoir
réévalué de 2,5 milliards d'euros
(soit + 42 %), le coût de cette
centrale par rapport à la précédente estimation,
qui remontait
à juillet 2011.
Le
premier EPR français devrait
finalement revenir à
9 Milliards
d'euros (chiffrage de 2012). Au lancement du projet,
en 2005, il avait été
évalué à 3,3 milliards
d'euros. En sept ans, la facture
a donc plus que doublé, même
en
euros constants, (Il atteint 12 Milliards en 2018).
Pour
500 millions d'euros, l'augmentation
annoncée lundi soir est
imputée à
l'inflation. Les 2 milliards
restants correspondent, selon EDF, à
une meilleure appréciation du montant du chantier,
qui aurait été mal évalué il y a un
an et demi. «Ce qui est en jeu, c'est
la méconnaissance du coût réel initial,
et non la dérive de ce coût»,
assure Hervé Machenaud, le directeur
en charge de la production et
de l'ingénierie.
Le
nouveau chiffrage pose en
tout état de cause la
question de la
compétitivité des
nouveaux réacteurs
nucléaires. D'autant que la facture de l'EPR que Areva
construit
simultanément en Finlandes
a, elle aussi, sérieusement dérapé. Sur les quatre EPR en
construction dans le monde, seuls
les deux de Taishan, en Chine, paraissent respecter les délais
annoncés.
Dans
ces conditions faut-il ranger l'EPR parmi les programmes français
pharaoniques
impossibles à
rentabiliser, comme le Concorde ou le surgénérateur
Superphénix ? A 9 Milliards d'euros
le réacteur, «qui peut encore
défendre une énergie nucléaire pas
chère?»,
demande Jean-François
Julliard, le directeur général de
Greenpeace France. Un argument
en or pour les écologistes alors que
vient de s'ouvrir un débat
national sur la «
transition
énergétique » et
la place du nucléaire.
En
2005, EDF avait estimé le prix
de revient de l'électricité devant
sortir de Flamanville à 46 euros par
mégawatheure (MWh). Le nouveau
surcoût porte ce prix à «plus
de 100 euros », calcule
Greenpeace. Ce qui «
enterre la compétitivité de
la technologie EPR »,
juge l'association
écologiste, qui met en avant
les performances de l'éolien terrestre, à « moins de 80 euros
le MWh ».
Chez
EDF, les dirigeants refusent
désormais d’avancer le moindre
prix par MWh. « On n'a jamais
mesuré la rentabilité
du nucléaire à
travers une seule centrale, surtout
une tête de série comme Flamanville,
plaide M. Machenaud, 2 milliards
de plus, c'est beaucoup, effectivement.
Mais par rapport à l'enjeu que représente l'EPR... Il s'agit
d'un maillon indispensable pour la
poursuite du programme
nucléaire
en France et la maîtrise de cette technologie. »
Toute la question est de
savoir sur combien d'exemplaires ce
surcoût initial pourra être
amorti. Or, le projet de deuxième EPR français,
annoncé par Nicolas Sarkozy en
2009 pour le site de Penly (Seine-Maritime),
paraît totalement abandonné depuis l'arrivée de la gauche
au pouvoir.
L'EPR
s'éloigne en tous les cas de
plus en plus des 42 euros le MWh, le prix auquel EDF est
contraint de céder à ses rivaux une partie de
son électricité d'origine nucléaire
dans le cadre de l'ouverture du
marché français à la concurrence. Si
ce prix fixé par l'Etat ne bouge
pas, EDF vendra clairement le courant
de Flamanville à perte.
Le surcoût de l'EPR risque
aussi d'envoyer un signal négatif
pour l'exportation, alors que
le Royaume-Uni est sur le point de décider
ou non de l'implantation de deux
réacteurs de ce type à Hinkley
Point, sur la côte du
Somerset.
Comment
en est-on arrivé là ?
En juillet 2011, EDF
avait déjà revu nettement à la hausse le coût de l'EPR.
A l'époque, le chantier venait
d'être frappé par deux accidents graves, et l'un d'eux
avait partiellement suspendu les travaux de
génie civil pendant des semaines.
En outre, la catastrophe de
Fukushima, en mars 2O11, avait amené
l'autorité de sûreté à durcir les
normes pour la nouvelle centrale. En conséquence, EDF avait
annoncé que le projet aurait deux ans de
retard supplémentaires et coûterait
bien plus cher que prévu.
Cette
fois-ci,
«le
planning est maintenu »
à quelques
mois près, indique l'entreprise, qui
compte de ce fait produire les premiers
électrons en 2016.
Le projet de deuxième EPR
français à Penly (Seine-Maritime), parait abandonné depuis l'arrivée de
la gauche au pouvoir.
Mais le chantier s'est révélé
décidément plus complexe qu'attendu.
En février, EDF a dû suspendre
le bétonnage du bâtiment réacteur,
45 énormes pièces métalliques
devant être remplacées à la suite de défauts.
«Pour
la première fois, on réalise
avant le démarrage des études
de robustesse du
matériel,
note aussi
M.Machenaud. Dans un local donné, il faut vérifier que si une
tuyauterie laisse s'échapper de la
vapeur, le tableau électrique ou le
contrôle-commande qui est là résistera. » EDF pensait que ces
études les amèneraient à
changer une centaine d'équipements. «En
fait, c'est
plutôt 1000 ... »
Tout en
admettant ces énormes
erreurs d'appréciation, la direction
d'EDF affirme qu'il n'y aura
pas de sanction. Le PDG Henri Proglio
«a déjà changé toute l'équipe chargée du projet il y a
dix-huit
mois», souligne
son entourage.
« Ce qui lui
importe, c'est que la vérité
des prix ait été faite et que l'on
tienne le calendrier.
»
Désormais, tout
est sous contrôle, promet EDF. Le
génie civil est réalisé à 93%,
et des équipements sensibles
sont déjà sur place, comme le
récupérateur prévu en
cas de fonte du cœur.
L'affaire n'a cependant pas fini de faire des vagues. Les changements
apportés au projet obligent
EDF à revoir les contrats passés
avec la plupart de ses fournisseurs
et sous-traitants, comme Areva.
Des négociations évidemment
tendues, compte tenu de l'enjeu.
Le coût final pourrait
donc encore bouger, selon les réclamations.
Ces
2,5 milliards d'euros de
plus à débourser vont aussi
contraindre l'entreprise à réexaminer
ses projets d'investissement
de façon stricte, afin de rassurer
les analystes et les agences de notation sur la maîtrise de son
endettement.»
denis cosnard
(Le
Monde du 5 décembre 2012)
|
2-
Le groupe
italien Enel est sur le départ :
Double peine pour EDF. Non seulement
son chantier vedette va coûter
beaucoup plus que prévu. Mais
le groupe public ne pourra
pas partager la
facture. La compagnie d'électricité
italienne Enel, partenaire d'EDF sur ce projet, est en effet sur
le départ.
Elle avait pris en 2007 une participation de 12,5% dans
l'EPR de Flamanville (Manche),
lui permettant de bénéficier
d'un accès dans la même proportion à la future électricité
produite. Il s'agissait aussi, pour le
groupe transalpin, de retrouver
des compétences dans le
nucléaire, qui semblait alors voué à renaître partout dans le monde.
Mais depuis,
l'Italie a finalement confirmé son
abandon de l'atome civil, à la suite de
la catastrophe de Fukushima en
mars2011. Quant au courant français, Enel pourra l'obtenir meilleur marché en profitant des
42 euros le mégawatheure prévus par la réglementation
qu'en s'approvisionnant à Flamanville.
« On peut donc penser
qu'Enel fera jouer d'ici, à la fin
de l'année, son droit de
sortie», indique Thomas
Piquemal, le directeur
financier d'EDF.
|
3-
Une technologie de pointe et
des ambitions contrariées
Dès 2009, les autorités de
sûreté avaient demandé « une amélioration de la conception »
Plus
puissant, plus sûr, plus coûteux.
En gestation depuis le début des
années 1990, l'EPR (European
Pressurized
Reactor), est
une version améliorée des
réacteurs à eau
pressurisée (REP) de deuxième
génération qui forment la totalité du
parc français.
Conçu dans la foulée de
l'accident de Tchernobyl (1986), il a
pour principal atout de
pouvoir mieux résister à une fusion du
cœur du réacteur - situation la plus
redoutée par les exploitants, qui s'est produite
dans les réacteurs à
eau bouillante de la centrale de Fukushima-I (Japon) en mars 2011.
Chacun de ces systèmes de
refroidissement, cruciaux en cas de fusion du cœur, est conçu pour
pouvoir fonctionner indépendamment, et y compris en cas de coupure
électrique.
....
Mais entre les améliorations
théoriques et leur réalisation, il
semble y avoir comme un hiatus. En 2008, l'Autorité de sûreté du
nucléaire (ASN) avait dénoncé «
un manque de rigueur de
l'exploitant sur les activités de
construction, des difficultés dans la
surveillance des prestataires
et des lacunes en matière
d'organisation »,
prescrivant à EDF la
suspension de certains travaux «à la suite
de multiples écarts constatés dans le ferraillage
ou le bétonnage des radiers
[socles]
constitutifs de l'îlot nucléaire ».
L'année
suivante, les autorités de sûreté française, finlandaise et britannique ont
demandé « une amélioration de la
conception initiale»
du réacteur en raison d'une
autonomie insuffisante des systèmes de
contrôle... Peu après l'accident de
Fukushima,
André-Claude Lacoste président
|
4-
Et voici la position de "EELV"
sur le projet EPR :
Les écologistes veulent <<
arrêter les frais >>
Les
ténors d'EELV dénoncent les "mensonges" sur l'EPR.
Mais ils ne quitteront pas le gouvernement pour autant.
L’annonce, lundi 3 décembre,
par EDF d'un nouveau
surcoût de 2
milliards d'euros pour la
construction de l'EPR de Flamanville
(Manche), portant la facture de ce projet de réacteur nucléaire
de troisième génération à 8,5 milliards,
fait vivement réagir les écologistes.
Les ténors d'Europe Ecologie
Les Verts (EELV) dénoncent en
chœur les « mensonges » de
l'électricien, alors que le coût initialement
prévu était de 3,3 milliards.
«C'est
un projet qui ressemble
plus au tonneau des
Danaïdes qu'à un progrès»,
déclare le député
de Gironde, Noël Mamère. « Cela va
rester comme un de ces
projets pharaoniques, imposés
sans débat démocratique et
qui restent sans lendemain »,
renchérit François de Rugy,
patron des députés EELV.
«Il faut arrêter les
frais », plaident les
écologistes qui pointent un « échec industriel».
«Comme si on avait encore des
milliards à mettre dans un EPR invendable », souligne Pascal
Durand, secrétaire national d'EELV.
«Cela signe définitivement
l'incapacité de la filière nucléaire à
montrer qu'elle a encore un avenir,
ajoute M. de Rugy.
Et cela
montre
la nécessité de
s'orienter vers des technologies
alternatives et renouvelables. »
Pour le député de Loire-Atlantique,
pas question que l'Etat
continue à financer l'EPR. «EDF
devra démontrer qu'il peut mener
à bien ce projet en l'autofinançant », juge M. de Rugy.
Le
sénateur Jean-Vincent Placé, est plus fataliste. « C'est toujours le
principal actionnaire
qui éponge,
soupire-t-il. C'est la fin d'une logique et il faudrait que le gouvernement
s'en rende compte: l'EPR de
Flamanville, ce sont
les futurs haut-fourneaux
de Florange. »
«On a
une utilité»
Les
écologistes avaient accepté,
en novembre 2011, de
sortir le sujet
EPR, comme celui de l'aéroport
de Notre-Dame-des-Landes
(Loire-Atlantique), de
leur accord
électoral avec le Parti socialiste.
Réclamant en vain la
suspension du
chantier, ils s'étaient inclinés
devant la
détermination de François
Hollande à conduire l'EPR à
son terme.
«Si on
sortait aujourd'hui, la première
chose qui se ferait, ce serait
sur les gaz de
schiste. Donc on a une
utilité, même si
cette dernière est peu perceptible»,
lâche M.Placé,
qui trouve le bilan
écologique du gouvernement
«maigre »
et reste
« interrogatif et perplexe ».
Pour
M. Mamère, il n'y a qu'une
seule option:
«Abandonner
l'EPR.
» « Si ce chemin
n'est pas pris,
il faudra en tirer
les conséquences :
nous n'avons rien à
faire avec des
gens qui
s'obstinent»,
juge-t-il.
C’est
ce que Cécile Duflot, actuelle
ministre EELV du logement,
avait dit, il y a un an, au lendemain
de l'accord avec le PS : encore
secrétaire nationale des
écologistes, elle avait exclu
une entrée au gouvernement en
cas de victoire de la gauche
si l'EPR était maintenu. «Imaginez-vous
un ministre écologiste autour
de la table du gouvernement
écoutant son collègue annoncer
l'inauguration d'une centrale
nucléaire, après Fukushima,
franchement ? »,
avait-elle lancé.
Sans
nouveaux retards, le lancement
de l'EPR est prévu pour
2016.»
RAPHAËLLE BESSE DESMOULIERES
(Le Monde
du 5 décembre 2012)
|
5-
Déc.2013 : EPR-Flamanville : EDF se voit ordonner
d'arrêter le chantier
Article de Médiapart :
<< L'autorité de sûreté nucléaire a découvert de
graves dysfonctionnements sur une machine au sein du
bâtiment du futur réacteur nucléaire. Sommée de réagir, EDF
a fait la sourde oreille. Jusqu'à ce que le ministère du
travail lui ordonne d'agir en toute urgence le 13 décembre
2013, selon des documents publiés par Mediapart.
La découverte a été faite cet automne. Le 16
octobre, une pièce du chariot du pont polaire installé à
l’intérieur du bâtiment du réacteur casse et fait une chute
de plus de 20 mètres. Par miracle, aucun salarié n’est
blessé. Mais après cet incident, l’ASN décide de procéder le
25 octobre au contrôle de ce pont polaire (voir photo
ci-dessous), une machine essentielle à l’installation des
équipements, qui servira au déplacement des pièces du
réacteur, et dont la moindre défaillance peut avoir des
conséquences sur la sûreté nucléaire et la sécurité des
travailleurs.
Vue de la machine (pont polaire et chariot en
jaune): les deux chariots provisoires sont en rouge © DR
Selon le
rapport d'inspection que nous avons pu consulter, l’ASN
découvre qu’EDF a ajouté deux chariots provisoires sur ce
pont pour permettre de lever des charges importantes tels
que le générateur de vapeur (560 tonnes). Mais que ces
chariots temporaires ne sont pas compatibles avec celui déjà
présent. Il peut donc y avoir collision des chariots alors
même qu’ils transportent des masses de plus de 500 tonnes.
Pire : il n’existe aucun dispositif d’arrêt d’urgence !
>>
Extraits de l'article de Médiapart :
<< Le premier
électricien de France dispose à présent de six mois pour
rendre sa machine conforme. D’ici là, interdiction formelle
de l’utiliser.
Contactée lundi
par Mediapart avant la publication de cet article, EDF n'a
pas donné suite à nos sollicitations.
Mais interrogé
par l'AFP plus tard dans la soirée, une fois notre article
mis en ligne, un porte-parole a déclaré : « Nous avons
bien reçu cette demande de l’inspection du travail vendredi
concernant ce rapport », mais « le chantier n’est pas
arrêté », ajoutant que les informations seront
transmises « à l’Inspection du travail en temps et en
heure. Cela fait deux mois que nous discutons et échangeons
avec eux. Nous avons déjà produit un rapport provisoire [le
25 novembre], nous sommes en train de travailler sur ce
rapport définitif », a-t-il assuré. >>
<< Trois
enquêtes préliminaires concernant l’EPR sont en passe de se
conclure après vingt mois de perquisitions et d’auditions.
La première
concerne l’accident mortel d’un ouvrier, le 24 janvier 2011.
Un soudeur a été heurté par une grue Bouygues qui a fait
chuter l’échafaudage sur lequel il se trouvait à 18 mètres
de hauteur dans le bâtiment du futur réacteur. Dans leur
procès-verbal adressé au procureur de la République, les
gendarmes retiennent la responsabilité de deux entreprises
pour « homicide involontaire par une personne morale avec
manquement délibéré à des règles de sécurité ». Le
procès doit s’ouvrir le 31 janvier prochain à Cherbourg,
avec sur le banc des prévenus Bouygues, le bétonneur de l’EPR.
La deuxième
concerne des accidents du travail non déclarés. L’affaire
remonte à février 2011. Sur 377 accidents du travail en un
an, 112 accidents n’ont pas été déclarés. Là encore, les
conclusions des gendarmes confirment l’infraction.
Enfin la
troisième enquête, et non la moindre, concerne l’emploi de
salariés étrangers, roumains et polonais en majorité, sur le
chantier par l'intermédiaire de deux entreprises, Elco et
Atlanco. Les charges portées contre Bouygues par l’OCLTI,
l’Office centrale de lutte contre le travail illégal en
charge de l’enquête, sont lourdes : «dissimulation
d’activité et de salariés », « recours sciemment au
travail dissimulé », « prêt illicite de main-d’œuvre
», «marchandage».
Pour disposer
d’ouvriers à tout moment, Bouygues a fait appel à la société
d’intérim Atlanco, de droit irlandais, ayant recruté ses
employés en Pologne et Roumanie, pour les mettre à
disposition en France, en les rattachant à des bureaux
situés à Chypre. Sur le terrain, les ouvriers polonais
encadrés et dirigés par Bouygues n’avaient ni congés payés
ni droit au chômage. Et un salaire inférieur à la convention
collective française.
Ce système de
fraude sociale dont Bouygues a bénéficié entre 2009 et 2012
sur l’EPR lui a permis de faire quelques belles économies
contrairement à l’Urssaf qui estime le préjudice global
entre 9 et 12 millions d’euros. L’année 2014 s’annonce
décidément coûteuse pour EDF. >>
QUEL SCANDALE
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le fleuron de
l'industrie française est dans un triste état !
|
La présentation
du projet EPR par EDF :
(Site Web "EDF")
-
>
EPR - FLAMANVILLE 3
La position de "EELV" sur le projet EPR :
(Site Web "EELV")
- >
EELV-EPR : Combien de milliards faudra-t-il encore
pour finir le chantier
La position de "Sortir du nucléaire" sur le projet EPR :
- >
EPR : En cours de construction à Flamanville (Site
Web "Sortir du nucléaire")
- >
EPR :
EPR de Flamanville : sera-t-il condamné pour défaut de
fabrication ?
La position
du CRILAN sur le projet EPR :
Le peuple breton contre le projet EPR :
|
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